Vie.cosmique

De la tâche de l’âme humaine sur terre

Nouvelles révélations divines

De la tâche de l’âme humaine sur terre

9 /G.E.J./ 102, 103

LE Christ révèle un message qu'il avait donné au cours de sa vie terrestre, mais non déclarés dans les Evangiles.

1 Je dis (Jésus) : « Quel homme pourrait exister dans son corps sur une terre qui ne serait pas constituée de toutes sortes de matières avec leurs éléments ? Or, qu'est-ce que la matière et que ses éléments ? C'est du spirituel jugé et contenu par la toute-puissance de Dieu, mais en quoi demeure la capacité d'une vie toujours plus libre, donc toujours plus autonome !

2. Or, pour amener à une vie aussi libre et autonome que la vie divine originelle les innombrables esprits premiers séparés de Dieu par la matière du monde, la condition indispensable est précisément cet ordre transitoire et multiple que vous voyez en tout point de la terre et que Je vous ai tout spécialement expliqué, des plus petites choses aux plus grandes.

3. Jusqu'à l'homme, c'est l'amour, la sagesse et la puissance de Dieu qui veillent à ce que la vie spirituelle originelle enfermée dans la matière du monde évolue graduellement et se perfectionne sans cesse ; mais il en va nécessairement autrement de l'homme, qui est au faîte de cette évolution de la vie spirituelle première. Pour ce qui est de son corps matériel, son Organisation dépend encore pour l'essentiel de l'amour, de la sagesse et de la puissance de Dieu, mais il n'en va pas de même du développement de son âme et de l'esprit en elle. Car l’âme a reçu en partage la raison, l'entendement, la faculté de penser librement, le libre arbitre et le pouvoir d'agir selon ce qu'elle juge bon et utile.

4. Or, afin que l’âme sache comment elle doit se conduire pour accéder, après la mort du corps, à une vie divine infinie, libérée de la matière et de tout jugement, donc absolument libre et autonome, et pour pouvoir exister à la face de Dieu, Dieu lui a indiqué les voies qu'elle devait suivre pour atteindre heureusement ce but final de la vie.

5. Que l’âme se libère de tous les liens de l'ancienne matière jugée et ne se laisse pas reprendre et finalement dévorée par la matière à travers les désirs matériels du monde, ne dépend donc que de sa vraie intelligence et de sa volonté.

6. Dans la matière, c'est la puissance éternelle et invincible de Dieu qui est présente. Elle seule peut parfois, au besoin, libérer cette matière pour atteindre un but supérieur. C'est aussi pourquoi aucune créature ne peut exister ni agir hors de ce que la puissance divine l'a faite et a prévu pour elle. C'est pourquoi les anciens sages, qui avaient bien reconnu la présence de la puissance divine dans l'existence de toutes les créatures matérielles, le disaient déjà : "Il est terrible pour l'homme, destiné à être libre, de retomber dans les mains toutes-puissantes de Dieu !"

7. "Oui, mais, vous dites-vous, comment l'homme, dans sa faiblesse, peut-il jamais se soustraire au pouvoir omniprésent des mains de Dieu ?" Cela est certes impossible à un homme dont l’âme est encore enfermée dans toutes sortes de désirs matériels et mondains ; mais c'est bien pourquoi Dieu a conféré à l'homme l'immense pouvoir de s'approprier la puissance divine. Une fois qu'il l'a maîtrisée, il est devenu en tout aussi parfait que le Père céleste ; il a donc lui-même atteint la puissance divine, et, dès lors, celle-ci ne peut ni ne voudra plus jamais se vaincre, se juger ni s'emprisonner elle-même.

8. Qu'est-ce donc que la puissance divine en l'homme ? C'est le véritable et pur amour de Dieu, avec sa sagesse supérieure à toute autre, de là le véritable amour du prochain, ensuite la douceur et l'humilité, ainsi que le renoncement à soi-même face aux attraits du monde. Celui qui est devenu fort en toutes ces choses a déjà en lui la puissance divine, car il s'est pleinement uni à Dieu par l'union de son âme avec l'esprit de la puissance divine, et il s'est ainsi élevé au dessus de la contrainte du temps et de l'espace, donc de tout jugement et de toute mort. En Dieu et par Dieu, il est devenu son propre maître et n'a pas plus à craindre la "colère de Dieu", c'est-à-dire Sa volonté toute-puissante et Sa gravité inflexible qui fixe toute créature dans le temps et l'espace, que Dieu n'a à Se craindre Lui-même, puisque cet homme s'est uni à Dieu de la manière que Je viens de vous exposer clairement.

9. De même que Je suis dans le Père et que le Père est en Moi, tous ceux qui vivront selon Ma doctrine, qui est Ma volonté, seront en Moi, et Moi en eux ! »

Chapitre 103

Du chemin qui mène au but de l'homme

1. Alors, tous Me rendirent grâce de ce nouvel enseignement.

2. Et l'aubergiste dit : « Ô Seigneur et Maître, Tes paroles ont fait sur moi une grande impression, qui sera certes durable, car j'en suis intérieurement tout illuminé. Oh, quelle profondeur insondable d'amour et sagesse n'y avait-il pas là ! Seul l'esprit de Dieu peut donner aux hommes, sur les rapports merveilleux entre Dieu et les créatures, des avis si clairs et si pleins de vérité, grâce auxquels nous comprenons pourquoi Dieu a révélé Sa volonté aux hommes, et pourquoi ils doivent véritablement pour ainsi dire se l'approprier !

3. Ô monde, ô monde, où est ta sagesse tant vantée ? Ô Seigneur et Maître, ne T'est-il donc pas possible de faire entrer toute cette lumière dans 1'esprit des hommes ? Si tous voyaient cela en eux-mêmes, il est certain que bien peu continueraient de pécher. »

4. Je dis : « Tu voudrais certes cela pour le bien des hommes, mais ce serait peine perdue ! Car il faudrait pour cela que Je fasse violence à la volonté de l'homme, qui doit être libre pour qu'il reste homme ; et, si Je le faisais, l'homme serait déjà jugé et ne pourrait plus jamais s'élever vers une vie libre et autonome.

5. Quant à n'éclairer que l'entendement des hommes, cela servirait encore moins la bonne cause que lorsqu'un homme instruit et fortifié par Ma doctrine leur donne un enseignement extérieur. Si tant d'hommes ne Me croient déjà pas quand, non content de les enseigner, J'accomplis devant eux des signes qu'aucun homme n'avait jamais accomplis avant Moi, ils se fieront encore moins à leur propre raison, qui, seule, ne leur permet pas d'accomplir des signes, parce que leur coeur et leur volonté ne parviennent pas aussi facilement que tu le crois à s'accorder parfaitement avec ce qu'ils considèrent comme vrai et bon. Car, lorsque l'homme ne perçoit pas très clairement, par la raison également, tout ce qui est bon et vrai, si son coeur est en outre encore empli de toutes sortes de choses mondaines, il lui faudra combattre encore bien des fois son propre monde avant de pouvoir le chasser de son coeur et de sa volonté, et de ne plus aimer ni vouloir alors que ce qu'il reconnaît comme bon et vrai.

6. C'est seulement quand l'amour, la volonté et la raison emplie de vérité ne font véritablement plus qu'une seule chose que l'homme atteint la régénération de l'esprit divin dans son âme et qu'il accède au premier degré de la puissance divine en lui, état dans lequel il peut déjà accomplir des signes.

7. Mais, comme Je viens de t'en expliquer la raison, il n’est pas si facile à un homme que le monde emplit déjà par trop, comme c'est souvent le cas, d'accéder à cet état ; or, sans cela, toute connaissance purement intellectuelle reste pour lui ce qu'est toute autre science : sans grande valeur pour le perfectionnement de l'homme intérieur, et lui faisant même souvent plus de mal que de bien. Il vaut donc généralement mieux pour l'homme qu'il soit forcé de chercher la vérité de la vie en étant affligé de toutes sortes de scrupules et de doutes, plutôt que de la posséder tout de suite comme un soleil qui se lèverait soudainement sur sa raison, alors qu'il est encore loin d'avoir la force d'amour et de volonté nécessaires pour agir en conséquence. Il faut donc toujours que le coeur et la raison de l'homme soient formés et fortifiés ensemble et progressivement, sans quoi nul ne progresserait jamais vraiment, ni en intelligence, ni dans l'action qui s'ensuit.

8. À quoi servirait-il à l'homme d'avoir, pour un quelconque travail, deux bras d'une force virile, si ses jambes sont percluses de goutte ? Et à quoi bon atteler deux boeufs à la même charrette, si l'un doit tirer en avant et l’autre en arrière ? Avec deux bras forts, il faut deux jambes saines et robustes, et les bêtes de trait doivent être attelées devant la charrette, sans quoi le travail et l'attelage n'avanceront guère. C'est pourquoi la manière dont Je M'y prends pour amener les hommes à la vraie lumière de la vie est la meilleure possible, et vous ne devez pas vous y prendre autrement que Moi-même.

9. Eh bien, Mon ami, as-tu compris ce nouvel enseignement aussi clairement que le précédent, dont tu voulais qu'il éclaire sans plus tarder la raison de tous les hommes ? »

10. L'aubergiste : « Oh oui, Seigneur et Maître, et le principe infiniment vrai apparaît là une fois de plus, selon lequel un bon et sage père connaît mieux les besoins vitaux de ses enfants que ces enfants eux-mêmes, qui n'ont encore à bien des égards aucune expérience. Sois encore remercié de cet enseignement essentiel ! »



01/04/2016

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